
Dans une interview exclusive accordée au Magazine panafricain de football “Afrique Matchs”, Amadou Diaby a levé le voile sur son ascension à deux reprises au poste de 1er vice-président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF). Au cours de cet entretien avec le bimestriel Afrique Matchs, l’amateur passionné de football a retracé les moments difficiles qu’il a traversés sous la présidence de Salifou Camara Super V.
Malgré son titre de 1er vice-président au sein de l’instance dirigeante du football guinéen, Diaby souligne que son poste était davantage symbolique, car il ne bénéficiait pas du soutien de l’équipe dirigeante de l’époque. Sous le règne de Salifou Camara Super V, il a témoigné des difficultés liées à une gestion jugée opaque par certains, affectant ainsi son engagement au service du football guinéen.
Évoquant son parcours, Amadou Diaby a partagé une citation maternelle significative : “Tout le monde peut t’abandonner, si Dieu ne t’abandonne pas, c’est le plus important.” Il est revenu sur son premier passage à la FGF en 2015, où il a été élu premier vice-président de manière indépendante. Cependant, il a rapidement constaté qu’il était en quelque sorte une “coquille vide”, n’ayant pas reçu les responsabilités nécessaires malgré son titre.
Face à cette situation, Diaby a pris l’initiative de réclamer des changements au sein du bureau fédéral, provoquant ainsi une démission collective sans précédent en Guinée. Cet acte courageux a abouti à la demande d’une intervention de la FIFA et de la CAF, conduisant à la mise en place d’un comité de normalisation pour rétablir l’ordre dans le football guinéen.
Après l’ère de Salifou Camara Super V, Amadou Diaby a joué un rôle clé dans l’accession de Mamadou Antonio Souaré à la présidence de la FGF. Il a expliqué comment, malgré les attentes de le voir à la tête de la Fédération, il a choisi de soutenir Souaré pour l’unité et le développement du football guinéen. Il a également souligné son rôle dans la création de partenariats entre la Guinée et la France, facilitant des rencontres clés avec les décideurs du football français.
Cependant, il a regretté de ne pas avoir été informé de certaines cérémonies officielles, malgré son implication dans ces projets. Ces déclarations de Diaby surviennent à quelques semaines de l’assemblée générale de la FGF qui élira un nouveau président du comité exécutif, annonçant ainsi un contexte politique stimulant pour le football guinéen.