
L’ascension fulgurante de Victor Osimhen, couronné Ballon d’Or Africain 2023, est une véritable source d’inspiration. Son parcours rappelle inévitablement celui de Djibril Fandjé Touré, cette pépite guinéenne qui a captivé les amateurs de football lors de la CAN U17 en 2017.
La trajectoire de Touré avait commencé avec éclat. En 2019, il figurait parmi les 60 meilleurs jeunes talents mondiaux, une liste prestigieuse établie par The Guardian. Aux côtés de joueurs comme Jérémy Doku, Eduardo Camavinga, Karim Adeyemi, Pedri, et Josko Gvardiol, Touré semblait destiné à une carrière exceptionnelle.
Pourtant, six ans plus tard, le tableau est bien différent. Celui qu’on attendait au sommet du football africain semble avoir disparu des radars. Les raisons ? Un enchaînement de mauvais choix de carrière, un comportement problématique, et un manque d’encadrement adéquat, sans oublier l’influence néfaste d’agents peu scrupuleux.
Le cas de Touré soulève des questions importantes sur la gestion de carrière des jeunes talents, l’importance d’un encadrement solide, et les pièges du monde du football. Son histoire contraste nettement avec le succès d’Osimhen, soulignant les différences cruciales dans le parcours de deux talents africains prometteurs.
CAF Awards met en lumière ces parcours divergents, offrant une leçon précieuse sur les défis et opportunités auxquels sont confrontés les jeunes footballeurs africains sur la scène mondiale.
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