RC Lens EXCLU – Kombouaré : « Si j’étais libre ? Je dirais que je me casse ! »
Antoine Kombouaré dresse le bilan d’une saison catastrophique et usante pour tout le monde au RC Lens. Et évoque son avenir personnel.
Vous êtes plutôt sur le départ cet été ?
C’est sûr que par rapport à ce que je ressens, ce que je vis, j’ai envie de partir. On est relégués. Je me dis que je n’ai pas fait mon travail. Ce serait malhonnête de ma part de dire que j’ai super envie de rester. Les gens se diraient : “Non mais il est fou, lui !” Mais il reste des aléas. Tout peut se passer ! Déjà, j’espère que le club va repartir et disposer de moyens. Vous savez, mes choix se font souvent en fonction des hommes, des rencontres. Il n’y a pas que le projet sportif, les sous, la Ligue 1, etc. Il y a deux ans, personne ne m’attendait ici, à Lens.
Votre président est dans quel état d’esprit par rapport à vous, serait-il capable de vous imposer d’honorer votre dernière année de contrat ?
Aujourd’hui, il est surtout préoccupé par l’idée de trouver des solutions. Et surtout une solution… On n’en a jamais discuté vraiment. Pour le moment, je travaille pour l’entraîneur qui sera là à la reprise le 25 juin. La programmation du stage, les matches amicaux, tout est prêt ! Après, en ce qui concerne l’effectif, je ne sais pas… Si j’étais libre aujourd’hui ? Je dirais : “Je me casse, allez, au revoir !”. Mais ce n’est pas le cas. Donc j’ai un devoir de réserve…
Dernièrement, vous avez dit qu’entraîner en Angleterre pourrait être un challenge intéressant, n’est-ce pas ?
Ah oui, absolument ! J’ai joué en Ecosse. Je suis souvent allé en vacances là-bas. J’aime beaucoup. Et ça ressemble énormément à ce que j’ai vécu à Lens, l’ambiance, les stades. C’est la passion du foot…
Petit détail technique, parlez-vous anglais ?
Oui, il vaut mieux ! Déjà, à l’école, j’aimais les langues étrangères…
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoît Dequevauviller
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