Turbulences au sein de la FEGUIFOOT : Vers un report du congrès électif et des accusations de conflits d’intérêts
Dans les coulisses du football guinéen, un vent de controverse souffle avec la force d’un penalty décisif. Le comité de normalisation de la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT) se trouve à la croisée des chemins, confronté à la perspective d’un report de son congrès électif initialement prévu pour le 25 novembre 2023 à Conakry. Cette information, qui pèse lourd sur l’atmosphère déjà chargée du football national, émane d’une source qui, tout en préservant son anonymat, souligne l’importance d’un possible décalage du calendrier établi, à moins que l’État ne prenne les rênes de la situation.
Au cœur de cette tempête se trouve “La Dame du Conor”, Mariama Sy, dont les ambitions semblent dépasser les limites du terrain. Selon notre source confidentielle, Mme Sy, avec l’appui des commissions électorale de recours et électorale, chercherait à influencer un report de l’élection. L’objectif ? Asseoir son influence en orchestrant l’attribution de marchés lucratifs liés à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire à son agence de voyage, déjà bien implantée dans le paysage guinéen.
L’enjeu est de taille : il s’agit de la gestion des fonds alloués pour la participation de l’équipe nationale, le Syli, à la CAN. Les montants en jeu sont considérables, et notre source insiste sur la nécessité d’une intervention étatique pour mettre un terme à ce qu’elle qualifie de “manigances”.
Pendant ce temps, le calendrier officiel reste inchangé. L’assemblée générale extraordinaire, qui doit élire le nouveau bureau exécutif de la FEGUIFOOT, est toujours prévue pour le 25 novembre. Mais dans ce jeu où la stratégie et les intérêts personnels semblent jouer en coulisse, peut-on s’attendre à un coup de sifflet final qui remettrait l’ordre dans le jeu ?
Les supporters et les acteurs du football guinéen attendent avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire. La transparence et l’intégrité sont les piliers d’un sport qui, en Guinée comme ailleurs, ne se vit pas seulement sur le terrain, mais aussi dans les décisions qui façonnent son avenir. Reste à voir si les autorités compétentes prendront les mesures nécessaires pour assurer que le jeu reste beau, non seulement sur le gazon, mais aussi dans les bureaux où se joue le futur du football national.
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