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Les Binationaux. Mot à la mode en ce moment, à une époque, on disait les professionnels.

Les Binationaux.
Mot à la mode en ce moment, à une époque, on disait les professionnels.

Ce sont les joueurs de foot qui évoluent généralement en Europe et qui ont la double nationalité, celle du lieu de naissance ou de résidence et celle des parents biologiques.
Le fait de jouer dans des championnats plus relevés, des sélectionneurs Africains font actuellement plus appel à eux qu’à ceux qui évoluent dans les championnats locaux.
Ce texte n’est pas un débat pour ou contre, mais plutôt dire le peu que je connais du système de formation en France. J’ai deux jeunes frères qui ont joué au foot en France.

Le premier qui n’est plus, est Etienne. Pendant mes vacances en Guinée, ma mère se lamentait presque, qu’Etienne ne voulait pas étudier à part jouer au foot. Je ne l’ai pas vu jouer mais j’avais des échos, je m’étais promis de l’amener en France. Au retour en France, j’ai contacté des équipes et enfin, il est arrivé. Il était doué, talentueux, mais il avait du mal à s’intégrer dans un shema de jeu.

Le second, Moussa, est venu seulement pour l’école en primaire. Pour faire du sport, il a intégré une petite équipe. Jusqu’à son entrée dans un centre de formation, quand il se décida à faire carrière dans le foot, j’ai connu les différentes étapes de l’évolution dans le foot Français.
La France a énormément investi dans le foot et ce n’est pas étonnant que l’on voit aujourd’hui beaucoup de Clubs Européens, faire appel aux Français ou aux joueurs formés en France.
Il y a un responsable Allemand qui en parlait à la TV, il n’y pas si longtemps.

Sans avoir les moyens de la France, nous pouvons déjà commencer à former des formateurs qui s’occuperont des enfants à bas âge dans des tournois scolaires. Formés plusieurs entraineurs Licence CAF A et B (Confédération Africaine de Football). Pour relever le niveau du championnat local.

Faire venir ces binationaux à outrance et même gagner avec eux, c’est bien, je ne suis pas là pour critiquer mais cela ne tirera pas un championnat local vers le haut. C’est une solution à court terme pour un résultat immédiat. C’est l’arbre qui cache la forêt.
Il faut tabler sur le long terme et donner plus de moyens aux locaux, le potentiel est énorme.

J’ai suivi les déclarations d’un journaliste Français qui parlait d’un joueur Sénégalais, qui a joué dans les différentes catégories de l’équipe de France et qui a choisi maintenant le Sénégal, que cela n’est pas normal. De plus en plus de de voix s’élèvent contre.

Imaginez et ce n’est pas impossible, que le législateur français décide de faire signer un contrat par les parents, qui stipule que tout enfant qui jouerai pour l’équipe de France, peu importe la catégorie, ne jouera plus pour un autre pays ou à faire payer une indemnité aux pays qui utilisent des jeunes formés chez eux puisqu’ils sont formés avec l’argent du contribuable Français. Certains crieront au scandale mais c’est de bonne guerre.
Il y a des sélectionneurs Européens qui font appel très tôt aux jeunes prodiges dans leurs équipes nationales avant que le second pays ne le fasse.
Chacun défend son alloco poisson non ?
Nos dirigeants comprendront en ce moment qu’il y a bien longtemps qu’ils devraient investir dans les championnats locaux. Arranger le minimum des installations sportives, n’est même pas une priorité chez nous.

Le Ballon d’Or Africain
Tenez-vous bien, le Ballon d’Or Africain fut créé par France Football pour récompenser le meilleur joueur africain évoluant dans un Championnat Africain. Le premier lauréat fut Salif Keita en 1970, si je me souviens bien.

La CAF a pris le relais (je ne connais pas l’année) et le ballon d’Or Africain est décerné au meilleur joueur Africain évoluant en Europe. Ces championnats sont plus relevé et plus médiatisé. Le message est simple, si tu veux être reconnu en Afrique, va faire parler de toi en Europe.

Regarder les émissions sportives en Afrique, plus précisément en Guinée, aucune image du championnat local, on donne les résultats, faute de moyens techniques pour les couvrir. Pas de retransmission mes rencontres donc pas de droit de retransmission.

Avec ça, ils nous racontent qu’ils veulent développer le foot Africain.

Photo : Chérif Souleymane, ballon d’Or Africain de 1972.
Paul Théa

PAR GUINEETOPSPORTS.COM

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